Poèmes pour jouer quand la solitude vous soûle

Un bar enfumé. Du whisky japonais. Du jazz qui swingue. Et cinquante ans d'amours libres.
Un homme de presque soixante-dix ans convoque les femmes qui ont traversé sa vie : Reine la résistante, Jacqueline l'incendiaire, Michelle la complice, Ghislaine la chasseuse... Sans pudeur mais avec une tendresse infinie, il revisite ces amours qui ont fait de lui un "apôtre du jazz mal rasé".
Ce n'est pas une messe. C'est une jam.
Entre Bukowski et Prévert, cette poésie crue et lyrique fait exploser les conventions. Le corps devient instrument, l'orgasme se fait symphonie, chaque caresse s'improvise comme un solo de Coltrane.
"On joue du poème comme d'un trombone cabossé : à l'instinct, à la clope au bec, avec tendresse."