Fils du savant métallurgiste Marcel Vilez (à qui l’on doit la technique de la trempe superficielle au chalumeau oxyacétylénique), et de Madame, née Gabrielle Perrin, artiste-peintre, Hervé Vilez est né le 9 avril 1944, à Boulogne-sur-Seine. Il écrit ses premiers poèmes dès l’âge de 14 ans et publie son premier livre "Un cœur noir", en 1965. Depuis lors, il a fait paraître de très nombreux recueils. Il faut citer : Horizons (1965), Le soleil rouge (1967), Étoiles vertes (1967), Errances poétiques (1967), Terres d’Afrique : Niger et Maroc (1969), Les cris jetés (1970), Crinière de rêves et d’amour (1971), Les fruits du désir (1972), Dans l’enfer des vents (1978), Les voix de l’ombre (1979), L’imposture des jours (1980), Les fleurs sans parfum (1981), La nuit est ton domaine (1981). Prix international de Poésie classique, en 1967, il a reçu, la même année, le Prix de la Pensée philosophique, ainsi que le Prix Pierre Loti. En 1970, l’Académie française lui a décerné le Prix Vega de Wegmann, tandis que le Président Léopold Sedar Senghor le décorait, en 1976, de la croix de Chevalier de l’Ordre national du Lion du Sénégal. L’ensemble de son œuvre a été couronné, en 1978, par le Grand Prix de Poésie de l’Union des intellectuels européens, ainsi qu’en 1979 par la Médaille d’Argent de la Ville de Paris, que lui a accordée Jacques Chirac. En 1980, l’Académie française lui a décerné, pour la seconde fois, l’une de ses distinctions enviées : le Prix Auguste Capdeville. Enfin, en février 1981, il vient d’être élu secrétaire général de la Société des amis de Rimbaud et membre du Comité national pour l’éducation artistique en mars 1981. Marié, en 1971, à Mademoiselle Maryvonne Nicolas, il est père de deux enfants : Florence et Gaël.