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Le Jeu de l'amour et du hasard - Classiques et Patrimoine



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Éditeur :

Magnard


Collection :

Classiques et Patrimoine

Paru le : 2020-05-25



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Louise Reader

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Description
Une comédie de masque légère où, contre toute attente, les maîtres et les valets sont poussés à révéler leurs sentiments avec sincérité.

Notions littéraires :
• le monologue, les registres littéraires au théâtre, la parodie, la parole au théâtre
• Histoire des arts : les fêtes galantes, l’héritage de la commedia dell’arte, rococo et néo-classicisme
• Repères élèves : frise historique et culturelle du XVIIIe siècle, lexique du théâtre, notes de vocabulaire, préparer une épreuve orale, méthode.

Avec en plus, dans cette édition :
- le texte intégral et des notes de bas de page
- une présentation de Marivaux et de son époque
- des séances thématiques avec des questionnaires progressifs
- des rubriques Patrimoine et Histoire des arts, pour enrichir la culture des élèves
- un grand nombre de documents iconographiques exploités
- des questions de grammaire, d’orthographe et de vocabulaire
- des encadrés Méthode
- un lexique adapté à l’œuvre
Pages
128 pages
Collection
Classiques et Patrimoine
Parution
2020-05-25
Marque
Magnard
EAN papier
9782210760745
EAN EPUB
9782210768178

Informations sur l'ebook
Nombre pages copiables
12
Nombre pages imprimables
12
Taille du fichier
7699 Ko
Prix
1,99 €

Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est issu d’une famille de noblesse de robe. Il naît à Paris en 1688, mais grandit à Riom (Auvergne) où son père Nicolas Carlet occupe la charge de contrôleur puis de directeur de la Monnaie (1704-1719), charge obtenue grâce au soutien de la famille de son épouse, plus aisée : Anne-Marie Bullet, dont le frère, Pierre Bullet, est architecte royal. Après des études classiques, Pierre Carlet revient à Paris et s’inscrit à la faculté de droit (1710) dans l’intention de devenir avocat et de succéder à son père comme fonctionnaire royal. Mais dès son arrivée, il fréquente les milieux artistiques et intellectuels, notamment le salon de Mme de Lambert où il ne tarde pas à rallier le camp des Modernes rassemblés autour du philosophe Fontenelle. Grâce au soutien de ce dernier, il publie sa première pièce, Le Père prudent et équitable, ainsi que son premier roman, Les Effets surprenants de la sympathie (1713), et rejoint le groupe des Modernes dans la rédaction du journal Le Nouveau Mercure (1717). Marivaux vient de débuter une carrière d’écrivain quand il épouse Colombe Bollogne, fille d’un avocat « conseiller du roi » : elle lui apporte une dot qui partira en fumée dans la banqueroute du financier Law (1720). Complètement ruiné, Marivaux, à qui l’on vient de refuser la succession de son père, devient un homme de lettres professionnel. Tout en conservant ses habitudes mondaines, il poursuit sa carrière entamée dans ses trois domaines de prédilection. Il crée son propre journal, Le Spectateur français (1721), puis L’Indigent philosophe (1727) et Le Cabinet du philosophe (1734), avant de revenir au Mercure (1751-1758). Dans le même temps, il écrit pour le Théâtre-Italien vingt-sept comédies en prose (dont dix-huit en un acte) et presque autant pour le Théâtre-Français et les théâtres de société. Il publie encore deux romans inachevés : La Vie de Marianne, dont la parution s’étend sur dix ans, et Le Paysan parvenu, deux autobiographies fictives tout aussi originales dans leurs techniques narratives que dans le choix des vies racontées. Après son élection à l’Académie (1742) – gagnée contre Voltaire –, il se consacre aux séances du dictionnaire et à l’écriture de discours académiques, en forme de « réflexions » morales ou esthétiques. En 1744, après plus de vingt ans de veuvage, il s’installe avec Mlle de Saint-Jean dans son hôtel particulier, tandis que sa fille unique, faute de dot, entre au couvent. Si sa production théâtrale se ralentit, ses pièces anciennes sont constamment reprises par les Italiens (L’Île des esclaves, 1757) et les Comédiens-Français (La Surprise de l’amour, 1763). Certaines, trop audacieuses, n’ont pas encore trouvé leur public du vivant de Marivaux, telle La Colonie, publiée en 1750. Du moins, comme l’avait prévu Fréron (critique littéraire, 1718-1776, auteur de pamphlets contre Voltaire), « la postérité jouira de ses écrits », mais elle n’aura pas comme ses contemporains « l’avantage d’en posséder l’auteur, d’admirer en lui l’accord heureux des talents et des vertus, et de trouver dans l’écrivain estimable le galant homme et le citoyen le plus digne d’être aimé ».