Stanislas d’Otremont est né en Belgique, à la frontière française, au début du siècle. Il s’est tonjours passionnément attaché à la défense de la civilisation et de la culture françaises. Après avoir fondé la Revue Latine, où collaboraient, pour n’en citer que quelques-uns : Maurice Barrès, Guglielmo Ferrero, Henri Brémond, Francis Jammes, Nicolas Berdiaeff, il est obligé d’abandonner pour un temps la littérature, afin de finir ses études de droit. Il devient le collaborateur scientifique (droit pénal) du président-fondateur de l’Institut des sciences criminelles de l’Université de Louvain, le Pr. Louis Braffort, bâtonnier du Barreau de Bruxelles, assassiné en août 44 par les Rexistes pro-allemands. Fondateur de la Revue internationale de musique, et aussi de la Revue internationale de psycho-pédagogie, dont le premier numéro va sortir de presse. Parmi les ouvrages littéraires publiés par Stanislas d’Otremont, on citera, entre autres : Pamphlet contre les femmes - Dolloway ou la vie intense. Détail pittoresque : le manuscrit, encore inachevé, de Thomas Quercy, a risqué d’être englouti dans la tempête du 1er février 1953 : il se trouvait sur la côte hollandaise, dans le vieux bateau que l’auteur habite toute l’année.