Ce livre authentique, écrit en Afrique en 1966, est le récit d'une guerre, mais c'est surtout l'histoire d'un amour impossible, et de l'enfant né de cet amour. C'est aussi toute l'Indochine de nos anciens qui ressuscite.
Édité par un grand éditeur, en 1967, cet ouvrage, rencontra un succès enthousiaste auprès des lecteurs et des critiques littéraires de l'époque. Le grand critique André Brissaud fit, dans le journal « Carrefour » de février 1967 (aujourd'hui disparu), l'article ci-dessous.
Cet ouvrage fait aujourd'hui l'objet d'un nouveau tirage, identique au premier, mais précédé d'un avant-propos écrit en 2002.
« Quel magnifique récit ! Bien écrit, adroitement composé, ce livre émouvant, d'une rare beauté tragique, vaut tous les ouvrages couronnés en cette fin d'année. Je donnerais le Goncourt, le Renaudot, le Femina, le Médicis et l'Interallié pour « L'odyssée du sergent Morin », qui est la très belle histoire d'un couple franco-vietnamien, et qui offre un tableau bouleversant d'une guerre morte, dont les héros étaient d'abord des hommes. Roger Hamoniaux est, lui aussi, un homme ; un homme de courage, un homme de cœur. Ce livre plein de morts, de blessés, de coups de feu, de mouches épuisantes, de bruit et de fureur, est aussi, et surtout, un merveilleux roman d’amour vécu. Je ne trouve plus de mots pour louer ce livre extraordinaire »
André Brissaud - « Carrefour », 1967