Né en 1800 à Francheville, non loin du Rhône, dans une bonne famille chrétienne, Pierre-François Lacenaire connaîtra un destin tourmenté sitôt débarqué à Paris. Dans un atelier de la rue du Regard se rencontrent peintres, sculpteurs et écrivains, tous futurs chefs de file de la révolution romantique. Parmi eux, Eugène Devéria, Alexandre Dumas, Gérard de Nerval et Victor Hugo, qui rappellera la figure d’un habitué de l’endroit. Sous les traits de Montparnasse, voici Lacenaire : « Un joli visage, des lèvres qui ressemblaient à des cerises, de charmants cheveux noirs, la clarté du printemps dans les yeux. Il avait tous les vices et aspirait à tous les crimes. »